Marche des Bourines  en direction de  Galinières arrêt à Coussergues.

Nous étions 24 marcheurs au rendez-vous devant les porcheries du  domaine des Bourines, prêts à parcourir la dernière étape du « chemin des granges fortifiées du Causse » qui nous  a conduits  à Coussergues.

Ce parcours d’un peu plus de 8 km avait été étudié  par Jean-Marie Malgouyres, président d’honneur de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre qui a travaillé à nos côtés pour le circuit des granges fortifiés du Causse et que nous remercions.

Claude Petit au départ nous a fait partager avec enthousiasme ses grandes connaissances de la domerie d’Aubrac et de ses granges dont la ferme des Bourines était le fleuron. Cette intervention a été très appréciée car de nombreux participants n’avaient pas pu se joindre à nous le 19 octobre 2019, lors de la visite organisée par Cisterciens en Rouergue aux Bourines.

Le chemin s’est déroulé sans difficultés en longeant la riche vallée de la Serre au gré des explications données par Jean-Marie et Cathy. Thomas Poiraud qui étudie avec Jean Verdier et Jean- Pierre Azéma (spécialiste des moulins) le cours de la Serre et ses aménagements hydrauliques, nous a apportés de très intéressants compléments d’information.

Nous sommes arrivés à Coussergues en passant devant la chapelle Notre- Dame des sept douleurs où reposent les membres de la famille Clauzel de Coussergues. En effet Coussergues est la patrie de cette famille anoblie vers 1754. Ses ancêtres s’illustrèrent dans des fonctions épiscopales, d’état ainsi que dans des mandats locaux dont la mairie jusqu’en 2008. Des membres de cette famille furent les fermiers de Galinières.

Un petit détour dans le village nous a permis de voir les deux clochers :

La première église fut construite en 1352 mais peu de temps après, l’évêque de Rodez la fit détruire pour protéger son château de Palmas. En 1356, elle fut reconstruite. Au XVème siècle, le clocher-peigne fut édifié et grâce à la présence de bretèche, elle devint une église fortifiée. Au XIXème siècle, le clergé, par peur d’une nouvelle Révolution, fit construire de nouvelles églises et détruisit les anciennes. Aujourd’hui, seul le clocher témoigne de l’ancienne église. La nouvelle église, fut édifiée à la fin du XIXème siècle et réalisée par l’architecte Henri Pons.

Le pique- nique a été partagé sur les bords ombragés de la Serre juste après le petit pont romain.

Il nous reste 3 km à parcourir pour atteindre Galinières. Ce sera programmé au printemps prochain juste avant la visite de cette grange emblématique de l’abbaye de Bonneval.

12 septembre départ des Bourines, tous attentifs aux explications de Claude Petit